« Cette opération criminelle représente la pire image de la guerre civile qui a balayé le Liban au cours de la période passée », déplore le texte publié le 13 juin à l’occasion de la commémoration de cette tragédie.
« Jusqu’à présent, les causes du massacre d’Ehden n’ont pas été étudiées ni ses résultats documentés. Ni les leçons que les Libanais devraient en tirer ne l’ont été », a-t-il insisté.
Selon la déclaration, « le but des criminels dans le massacre d’Ehden était d’affecter une maison, dont le sort était lié à l’unité du Liban et à l’arabité, et de préparer le théâtre au service de l’ennemi israélien ».
Et d’ajouter : « Certains vivent encore dans les murs sombres de la guerre civile, et travaillent pour créer des prétextes et des conflits, et pour frapper la sécurité et la stabilité intérieures ».
« Ce crime odieux ne sera pas oublié, et ses auteurs connus ne devraient pas être couverts ni par une amnistie politique ni par la clémence de la loi », conclut le texte du Hezbollah.
Dans la tuerie d’Ehden qui a eu lieu le 13 juin 1978, avait été massacré le député et ministre Tony Franjieh, le fils Suleiman Franjieh, Président de la république entre 1970 et 1970, et le père du chef actuel du courant des Maradas, Suleiman, qui en est le seul rescapé. Il avait 13 ans.
Al Manar