Sayed Motawaly Abdul Aal et sa lecture du Coran jusqu'aux derniers instants de sa vie + vidéo
Après avoir donné naissance à quatre filles, sa mère a demandé à Dieu de lui donner un fils capable de mémoriser le Coran. Dieu a répondu à son souhait et lui a donné un fils. Quand Seyed avait 5 ans, ses parents l'envoyèrent à l'école de Sheikha Maryam Raziq pour apprendre le Coran. A l'âge de 12 ans, Sayed avait mémorisé l'intégralité du Coran et était connu sous le nom de « Cheikh Seyed » dans son village. Ensuite, il a appris la récitation auprès du Cheikh Ahmad Al-Sawi Abd al-Maati, puis du Cheikh Taha al-Wakil dans le village d'Al-Arin, et les sciences coraniques.
Hajiya Khanum Najat al-Sayed Ahmed, l'épouse du Cheikh Motawaly Abdul Aal, a dit : « Sayed avait hérité de son père sa belle voix. Il était mon cousin et je l'ai épousé à l'âge de 16 ans. Dieu nous a donné huit enfants, deux fils médecins et six filles qui sont toutes mariées. La porte de sa maison était ouverte à tous les villageois pour résoudre les conflits, il était l’homme de confiance du village et tout le monde le respectait ».
Seyyed Motawali Abdel Aal, le meilleur ambassadeur du Coran
Nadia, la fille de Sayed Motawaly Abdul Aal, professeure d'anglais et mémorisatrice du Coran, a déclaré à propos de son père : « Mon père a mémorisé le Coran à l'école du village. La personne responsable de la mémorisation du Coran dans le village, était une vieille femme aveugle nommée Cheikha Maryam Raziq. Cheikha Maryam n'était pas mariée et passait son temps à mémoriser le Coran. Elle est décédée à l'âge de 82 ans après toute une vie consacrée au Coran. Mon père était fier de cette femme et la présentait partout comme sa première enseignante. Au début, il a commencé par les lettres de l'alphabet pour apprendre le Coran, puis il a mémorisé la sourate Fatiha Al-Kitab puis les sourates Falaq et Nas de la 30ème partie du Coran et des petites sourates ».
Le Dr Salah, le fils du Cheikh Sayed Motawaly Abdul Aal, qui est médecin, dit à propos de son père : « Mon père est devenu mondialement célèbre au début de l’année 1984 lorsqu'il a enregistré la sourate Yusuf et des petits chapitres du Coran pour la société « Saut al-Sharqiya ». Puis les invitations à participer aux nuits du mois sacré du Ramadan, ont afflué. Au début, le Centre de restauration du patrimoine islamique lui a envoyé des invitations du Qatar, puis du Nigeria et de l'Iran, et pendant 14 ans, des invitations ont été envoyées à mon père de divers pays comme le Liban, la Syrie, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Inde et l'Indonésie. Mon père a rejoint officiellement la radio en 1997, à l’âge de 50 ans. Parallèlement, il a commencé à faire des enregistrements du Coran pour certaines stations de radio arabes et islamiques, qui ont été diffusés en Jordanie, en Iran et dans certains pays du Golfe Persique. Mon père est décédé à l’âge de 68 ans, le 16 janvier 2015, la veille du 27ème jour du mois du Ramadan, lors de la cérémonie de deuil d'un des jeunes du village, après la prière d'Isha et après avoir récité le Coran. Sa cérémonie de deuil a duré trois jours. Ses amis y ont assisté en grand nombre, et des lecteurs célèbres tels que Cheikh Muhammad Abdul Wahab Tantawi, le Dr Farajullah Shazli, Abdul Fattah Tarouti et Ismail Tantawi ont récité le Coran lors de cette cérémonie ».
Ahmad Naji, petit-fils de Sayed Motawaly Abdul Aal, a déclaré : « Mon grand-père était une personne gentille. Il demandait toujours à Dieu de lui donner la meilleure façon de mourir, et Dieu a répondu à sa prière ».
Cheikh Sayed Motawaly Abdul Aal à propos de sa renommée, avait dit : « La principale raison de ma renommée est que je garde Dieu à l'esprit lorsque je récite les paroles de la révélation. Celui qui est sincère envers son Seigneur, envers le Coran et envers les gens, réussira sûrement et sera accepté. Mes relations avec les gens sont très bonnes, en particulier avec les lecteurs coraniques. Je lis toujours le Coran pendant mon temps libre, mais je n’aime pas imiter d'autres lecteurs car les gens attendent toujours des lectures originales ».
Ce célèbre récitant égyptien s'est rendu en République islamique d'Iran pour la première fois en 1991, avec Shahat Mohammad Anwar, et en plus de réciter dans les cercles coraniques, il a également arbitré les compétitions internationales coraniques de la République islamique d'Iran. La dernière fois qu'il était l'invité de la nation iranienne au cours du mois sacré du Ramadan (juillet 2014), lors de son voyage à Machhad, il a effectué de belles récitations dans le sanctuaire de l'Imam Reza (AS).
